L’investissement locatif dans l’ancien : une idée de plus en plus courante

Le marché de l’immobilier ancien explose ces dernières années. On prévoit même le cap du million de ventes pour l’année 2019 ! Une progression qui continue donc après une année 2017 à 968 000 transactions et une année 2018 à 970 000 transactions, d’après les chiffres de l’indice Notaire-Insee.
 
 
 

Les Français toujours aussi adeptes de l’investissement locatif

Le faible niveau du taux d’intérêt depuis quelque temps incite à se lancer dans l’investissement locatif. Déjà fervents de l’investissement locatif dans le neuf, les Français aiment aussi l’investissement locatif dans l’ancien.
 
La tendance des dernières années est de voir de plus en plus de personnes qui se lancent dans l’investissement locatif dans l’ancien. On estime que dans l’immobilier ancien, l’investissement locatif représente 20 à 25 % comparé à 16 % il y a deux ans. Et d’après une étude de MeilleurTaux et du réseau d’agences de Century 21, au premier trimestre 2019, 26,5 % des Français ayant acheté un bien ont décidé de faire de l’investissement locatif. On se rend compte de l’évolution en comparant ce chiffre avec celui du premier trimestre 2018 et on remarque que l’investissement locatif à progresser de 31,8 % !
 
On savait que l’investissement dans la pierre était l’investissement préféré des Français, aujourd’hui, on se rend compte que l’investissement locatif continue de séduire de nouvelles personnes, surtout ces dernières années. On note que cette tendance est vraie pour tous les types d’acquéreurs, peu importe son statut socio-professionnel. MeilleurTaux nous informe aussi que leurs dossiers investisseurs représentent 20 % de leur stock, soit une augmentation de 5 % depuis deux ans. Il faut dire qu’avec le temps, les Français souhaitant investir ne trouvent pas de réelle attractivité dans le placement dans la bourse ou bien le livret A. L’immobilier est vraiment le domaine de référence pour les investisseurs en France.
 
Encore une fois, ce sont les taux d’intérêts très bas qui représente le facteur déterminant poussant à se lancer dans ce type d’achat. Ainsi, les ménages plus modestes peuvent également se lancer dans ce type d’investissement sans forcément se retrouver bloqués dans ses démarches pour un manque de solvabilité.
 
Lorsqu’un ménage réfléchi à ce type d’investissement, l’attractivité de ce placement devient tout de suite évidente car le revenu généré par le loyer du logement mis en location couvre en grande partie les dépenses mensuelles nécessaires pour rembourser son prêt immobilier. Parfois, une petite mensualité sera nécessaire à hauteur d’environ 100 euros, pas de quoi effrayer les investisseurs qui peuvent se constituer un patrimoine, une motivation typique des Français.
 

L’investissement locatif dans l’ancien : de nouvelles opportunités pour être propriétaire

En France, en moyenne toutes régions confondues, le nombre de propriétaires est de 58%, cependant, on remarque une différence très conséquente dans certaines villes de France et en toute logique, ce sont celles qui sont parmi les plus chères : Paris, Lyon et Bordeaux. Ces villes connaissent une inflation importante des prix de l’immobilier et cela a pour conséquence de faire baisser la part des propriétaires à seulement un peu plus de 30 % dans ces trois métropoles, un écart qui est donc notable avec les 58 % au niveau national.
 
À noter qu’en Occitanie, le prix moyen est de 98 263€ pour une surface moyenne de 60 m², des chiffres qui contrastent fortement avec la région Ile-de-France dont le prix moyen est de 193 454€ pour une surface moyenne équivalente. Pour comparer à une région voisine de l’Occitanie, on peut prendre la Nouvelle-Aquitaine où la différence est tout de même présente avec un montant moyen de 146 453€ pour une surface moyenne un peu plus élevée (67 m²). Soit environ 132 142€ pour 60m2 ce qui représente un écart supérieur de plus de 33% à celui de l’Occitanie.
 
On constate un nouveau phénomène dans les métropoles les plus chères de France, vu qu’environ deux tiers des ménages ne sont pas propriétaires de leur résidence principale en raison du prix de l’immobilier, ces derniers louent leur logement et en parallèle, ils achètent un bien immobilier de taille modeste pour le louer. Le risque est faible et on a vu précédemment que de nombreux ménages disposent d’une bonne solvabilité pour ce type d’opération. Dans le cas contraire, ils peuvent revendre leur bien et l’opération serait toujours avantageuse car avec l’inflation, l’appartement ou la maison acquit se revendra plus cher.
 
Il ne faut pas non plus oublier que même si la conjoncture est avantageuse rien ne garantit un investissement réussi pour autant. Le choix du bien dans lequel on investit est primordial, en fonction de son emplacement le rendement pourra varier avec le temps. Il est donc indispensable de cibler l’emplacement, avec le plus de potentiel afin de s’assurer un investissement réussi.