Les chiffres du logement neuf au troisième trimestre 2017
L’observatoire de la FPI (Fédération des promoteurs Immobiliers) vient de dévoiler les chiffres du marché immobilier neuf. Un constat est en train de s’établir : la stratégie de logement du gouvernement doit être mise en œuvre le plus rapidement possible afin de garder la bonne dynamique du neuf et palier aux freins liés à la construction au risque de ne pas pouvoir maintenir des prix accessibles.
La commercialisation de logements neufs toujours dynamique
Avec un total de 33 497 logements neufs réservés au troisième trimestre 2017, une hausse de 5,3 % est enregistrée par rapport à la période similaire à 2016. Cette hausse est due en grande partie à la commercialisation des ventes en bloc dont la progression a atteint plus de 18 %. Au second trimestre, une stabilité de l’activité commerciale se faisait sentir, mais elle était sûrement liée au fait que l’on était dans une période d’attentisme autour du maintien des différents dispositifs (Pinel et PTZ). Leur maintien a permis de relancer les intentions d’achat.
Les mises en vente de logements neufs sont en déclin
Alors que connaissait une hausse des mises en vente dans le neuf depuis douze trimestres consécutifs, un déclin de près des 8 % a été enregistré par la FPI sur ce troisième trimestre de l’année. On compte sur cette période un total de seulement 18 304 logements neufs mis en vente. Le problème est que l’on a plus de réservations que de mises en vente. Sur les douze derniers mois, il y a eu 110 000 mises en vente pour 119 000 réservations, ce volume inférieur ne va pas permettre à l’offre commerciale se renouveler. Même si ce constat est plutôt négatif, il faut tout de même relativiser par le fait que c’est la première baisse et que l’on ne peut pas encore parler d’une véritable tendance à la baisse. Les chiffres de mises en vente du dernier trimestre vont donc être attendus avec beaucoup d’attention afin de pouvoir en tirer de véritables conclusions.
La mise en place de la stratégie de logement est urgente
Il y a quelques semaines, le gouvernement annonçait son plan logement pour son quinquennat. On avait notamment retenu la volonté d’aider les promoteurs immobiliers à construire plus. Ce souhait est aujourd’hui attendu avec impatience par ces professionnels de l’immobilier. En effet, les promoteurs veulent que l’État lève les freins à la construction rapidement. Parmi ces freins, on peut citer les recours abusifs ou le manque de libération de foncier qui sont des obstacles qui ralentissent les promoteurs qui voudraient bien commencer de nouveaux projets. Dans le cas contraire, les mises en chantier continueront de se faire de plus en plus rare ce qui amènera un danger autour du niveau des prix du marché.
Les promoteurs préconisent aussi de revoir l’exclusion des zones détendues des différents dispositifs immobiliers, notamment la loi Pinel. En effet, la FPI rappelle que la zone B2 représente 24 % de la population, 3 900 communes et 10 % de réservation de logements neufs. L’arrêt redouté du dispositif à compter du 1er janvier 2018 risque de remettre en question au moins 7 500 logements dans des villes dites « moyennes » mais qui reste dynamique comme Le Mans, Angers ou Vannes. La FPI reste attentive à la situation et préconise des modalités pour accompagner la sortie du Pinel de certaines zones détendues afin de ne porter préjudice à aucun programme déjà en lancement.
Les professionnels de l’immobilier attendent donc avec impatience la mise en place des nouvelles réglementions qui vont sûrement permettre de relancer le nombre de mises en vente. La forte intention d’achat des Français pour l’immobilier semble toujours intacte, encore faut-il qu’il y ait assez de logements neufs pour satisfaire tout le monde. Favoriser la construction est donc l’élément déterminant qui permettra de dynamiser le marché du neuf.
Les promoteurs préconisent aussi de revoir l’exclusion des zones détendues des différents dispositifs immobiliers, notamment la loi Pinel. En effet, la FPI rappelle que la zone B2 représente 24 % de la population, 3 900 communes et 10 % de réservation de logements neufs. L’arrêt redouté du dispositif à compter du 1er janvier 2018 risque de remettre en question au moins 7 500 logements dans des villes dites « moyennes » mais qui reste dynamique comme Le Mans, Angers ou Vannes. La FPI reste attentive à la situation et préconise des modalités pour accompagner la sortie du Pinel de certaines zones détendues afin de ne porter préjudice à aucun programme déjà en lancement.
Les professionnels de l’immobilier attendent donc avec impatience la mise en place des nouvelles réglementions qui vont sûrement permettre de relancer le nombre de mises en vente. La forte intention d’achat des Français pour l’immobilier semble toujours intacte, encore faut-il qu’il y ait assez de logements neufs pour satisfaire tout le monde. Favoriser la construction est donc l’élément déterminant qui permettra de dynamiser le marché du neuf.